Il y a dix ans, je m’installais dans une grande maison à pans de bois à Joncreuil dans l’Aube, je quittais les vignes de la champagne auboise pour venir m’installer à deux encablures du Lac du Der, un lac qui est en fait une réserve d’eau pour protéger Paris en cas de fortes inondations, trois villages ont été engloutis là.
Je connaissais bien le coin car, après 30 ans de Gendarmerie, en unités de recherches de la région parisienne, j’y avais ouvert une agence de Détective privé.
Très vite, je suis devenu le Président de l’association pour la sauvegarde du clocher de Joncreuil, l’idée d’écrire et de publier un livre, m’est alors venue. Le crime de Parnolles perpétré le soir de la Saint Nicolas, 1793 par des chauffeurs (brigands de grands chemins). Viendront ci-ajouter, le coup de folie de Ferdinand, et une histoire d’insigne. Des livres d’histoire mêlée à des témoignages de résistants des commandos M. Le fruit de la vente de ces trois livres permettront de réaliser l’accessibilité de l’Eglise aux personnes handicapés, la restauration de la croix de Lorraine que Ferdinand avait flanquée sur son toit en 1944. Et ses jeunes apprentis devenues, sans le savoir, créateurs de monnaie satirique en transformant des pièces trouées en insigne en hommage à la résistance.
Durant cette période, mes histoires de « Flic » retrouvaient souvent leur place lors des conversations entre amis, car dans cette France profonde, on avait du mal à y croire. Grace à mon carnet d’adresses en 2012, une poignée d’experts de la Gendarmerie sont venus au village pour une reconstitution de scène de crime. Le grand reporter Dominique Rizet de BFMTV, animait la journée. Comme dans « faites entrer l’accusé », Il a conforté mes histoires pour les avoir vécues en partie à mes côtés. Là j’en ai entendu des « alors il faut les écrire », trois enfants sont nés : les faits marquants de ma carrière, « ce matin là » préfacé par Dominique Rize, des enquêtes avec mon groupe « T’as pas tout dit », et des enquêtes comme privé « Y a le feu au lac »
Mais pour en arriver là, il y a eu une rencontre avec un historien, qui m’a livré son secret : une connaissance dans le Bordelais, un premier grand cru, vous pensez bien que je lui ai fait confiance. Bien m’en a pris. Je suis renter en contact avec Elodie, je ne devais plus la lâcher (sans doute un peu trop, j’en suis conscient, mais elle est tellement gentille que j’en profite un peu. Surtout ne lui dites pas). Toujours prête à m’aider dans les problèmes que je rencontre avec ma DMLA. Et puis des clients comme moi, 70 ans, ce n’est pas facile c’est du travail, mais Elodie n’est pas égoïste, elle partage et Pauline à un nouveau client « pas triste » Bien sûr je plaisante, leur efficacité n’a d’égal que leur gentillesse.
Mais, il n’est si bonne compagnie qui ne se quitte alors n’oubliez pas :
Il ne faut pas vivre avec le passé, mais ne jamais l’oublier, ce n’est pas « radoter » de faire part de son expérience, de faire revivre ou perdurer de bons moments. Je suis fier qu’un Sénateur ait écrit dans l’une des préfaces de l’un de mes livres « Monsieur FELIX, un passeur d’Histoires. ».
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