L’hirondelle ! Pour moi, le vol de cet oiseau dans le ciel, ou au ras de l’eau pour y attraper les insectes a toujours été le symbole de la liberté et l’émanation de la grâce féminine, en un mot de la femme ! Blanc et noir il est aussi l’image de notre propre dualité, aussi de la complexité des êtres multiples qui s’efforcent de cohabiter en nous avec tout ce que cela peut entrainer comme difficultés mais qui est aussi, je le crois fermement, source de richesse ! Il est encore cette féminité, plus ou moins marquée, en tout homme, et que nous refusons parfois, un peu pour nous protéger, mais surtout pour ne pas perdre un pouce de notre virilité…[…] Blanche et noire, c’est l’histoire d’un amour impossible entre une adolescente et un homme mûr…Entre une vie qui monte et une autre qui commence à décliner. Peut-être davantage celle de l’enfance perdue, ou celle que l’on a jamais eue, avec l’absence affective du père et la quête inlassable de son amour à travers l’Autre…ainsi les rapports de David et de Simon, sont-ils empreints de la même quête, recherche…. Ainsi, Simon cet étrange petit bonhomme-miroir de David ?–va-t-il ainsi occuper la seconde partie de cet ouvrage de manière totalement imprévue, mais Ô combien efficace, en redonnant l’espoir à ce trio en perdition ou en recherche !