« Quel sale gosse ! Je m’en souviens encore, toujours à raconter des histoires : je suis allé en Grèce draguer des filles, j’ai fait une séance de dédicaces sur une péniche – ben voyons –, j’ai croisé une fille étrange dans une librairie, et patati et patata. Il fallait toujours qu’il raconte ça de manière cynique et irrespectueuse, systématiquement à pointer nos petits défauts ou la misère de notre monde moderne… gérer une classe avec lui, c’était invivable ! J’attendais les grèves avec impatience, je vous le dis… Je me demande ce qu’il est devenu d’ailleurs, mais ça doit pas être beau ! » – Mme Papet, professeure de maternelle de Fabien M. Humour décalé, légères incursions dans le fantastique et l’étrange, autodérision assumée, ce sont donc trois des ingrédients du cocktail de courts récits que nous propose l’auteur. Mais à eux seuls, ces éléments ne suffisent pas, il faut y ajouter l’épice essentielle, le composant qui donne ce petit goût si réussi, cette saveur exceptionnelle qui nous pousse à en réclamer une nouvelle rasade, au fil des pages : le talent d’écriture, ce petit quelque chose en plus, cette justesse de ton qui nous pousse à dévorer ces histoires !
« Je suis à la recherche de quelqu’un pour m’aider sur un projet, tu m’appelles ? » – Patrick P, journaliste. (…)
« Cette justesse de ton qui nous pousse à dévorer ces histoires ! » ‐ Cécile L. éditrice.