On le sait, Michel Barda écrit depuis longtemps. Ses nouvelles sont lues, ses pièces sont jouées. Ses chroniques de correspondant local de presse plaisent beaucoup aux lecteurs du quotidien : «On sent qu’il se passe quelquechose chez nous quand on ouvre le journal». Mais il a cessé et passe du temps sur scène en jouant dans ses propres pièces, plus de 50 ans après une courte expérience sous la direction d’Ariane Mnouchkine. Depuis que le Prix Nobel de littérature a été attribué à une novelliste, en 2013, cette forme d’écriture est mieux reçue dans les bibliothèques et dans les gares. Tant mieux si elle invite à la lecture ceux qui disent n’avoir pas de temps à y consacrer. La culture passe par ce chemin de patience et de passion.