En ces temps reculé, nous n’avions ni eau courante, ni télévision. Les automobilistes n’encombraient pas nos routes blanches et poussiéreuses et on lavait le linge à la rivière. Les enfants, jouaient ensemble et non isolé devant un ordinateur ou une console. Nous maniions épée de bois, arcs et lance-pierres, grimpions aux arbres et allumions des feux. Quand nous partions sur nos vélos, sans casque, les parents ne pouvaient pas nous joindre car les téléphones portables n’existaient pas, Dieu merci ! Nous pouvions patauger dans le gué de Chantemerle, courir dans les chaumes et dans les prés. Le tribut à payer n’excédait pas quelques bosses et nul ne songeait à s’en plaindre. Nous nous rendions seuls à l’école, à pied. Oui, elle existait déjà et nous y avons même appris à lire et à écrire. Les familles étaient souvent nombreuses et plusieurs générations vivaient sous le même toit. Chacun participait à la vie de la maison. Nous gardions les vaches, aidions aux vendanges et aux fenaisons, ramassions les pommes de terre et l’herbe aux lapins. Ces âges étaient vraiment farouches !
Première expérience d’auto-édition réussie grâce à COPY-MEDIA qui a su me guider dans chacun de mes pas pour la mise en œuvre de ce récit qui me tenait à cœur. Merci à toute l’équipe.