Et voilà qu’au moment où personne ne sy attend, le fléau des fléaux s’abat sur nos têtes, anéantissant les trois quarts de l’humanité. Cette calamité est sans nom, sans apparence, sans odeur. Elle est passée, elle est peut-être encore là, parmi nous.
Pour ceux et celles d’entre nous qui pressentons sa présence, la survie de tous les jours est une souffrance.
A quoi bon chercher notre place dans ce monde devenu imprévisible si, à notre tour, nous sommes frappés demain?
Quant à ceux qui espèrent encore, une seule question se pose : quel avenir pour les enfants, alors que brusquement, en une nuit, tous les adultes de la planète ont disparu sans laisser de trace ?