«…Cette fois, je retrouvais le goût de la grappe à peine pressée dans la comporte, au moment de charger le chariot, quand un trop-plein de moût, vineux, tiède, mousseux, menace de verser…/…je me suis vite persuadé que ce bouquet portait la signature unique d’un cépage reconnu entre tous, un immigré venu d’Espagne, le carignan…»
“Le goût de mon pays était dans une grappe”. Un raisin pour le Languedoc, la Méditerranée, le sud. Chacun des grains vient raconter le village, entre les vignes, la garrigue, le fleuve, les étangs et la mer, de la rentrée passée à la vendange promise, entre 1956 et 1968. Une tranche de vie qui s’inscrit, avec modestie, dans un vécu commun, dans le lignage d’un grand-père et plus loin encore dans le respect dû aux aïeux. Un héritage directement transmis par un père qui voudra bien me pardonner d’avoir mis à profit son indéfectible soutien. Ses corrections, ses compléments, ses informations, sa bonne mémoire ”prolongeaient” si bien «Le Carignan» sur la première moitié du XXème siècle et sur certains points, au-delà, que ses écrits, regroupés dans «Caboujolette» forment le second volet de ces «Pages de vie à Fleury».
Puisque cela est possible je tiens a formuler à toute l’équipe de Copy-média mes remerciements pour leur rapidité d’exécution, leur gentillesse et l’impression de n’avoir jamais été un client...