Je me rendais souvent dans ce café où je fis la rencontre bouleversante d’une jeune femme. Lorsque je ne la vis plus, je décidai de la retrouver. Je fis entrer Louise dans ma vie par erreur. Elle ne mit pas longtemps à s’en rendre compte. Un peu perdue, seule, elle entretint la confusion. Je l’appréciais toujours autant ; elle représentait mon dernier espoir. Louise s’installa à Paris et découvrit son amour pour l’Art, pour la Peinture, et aussi, pour cette capitale qu’elle ne connaissait pas. Bien qu’elle n’avait fait ma connaissance que depuis quelques semaines, elle m’aida à surmonter mes blessures et à retrouver un sentiment de liberté. Alors que son attachement pour moi s’intensifiait, je ne lui dévoilai pas mes secrets. Elle continua à se montrer prévenante, rassurante et protectrice. Nos différences sociales ne facilitaient pas notre histoire ; Louise et moi n’aspirions pas aux mêmes perspectives d’avenir que celles qu’ avaient ses parents pour elle. Louise et moi étions-nous prêts à tout pour vivre notre Amour ? « Finalement, ma discrétion, mon sérieux et ma générosité contribuaient à me rendre intriguant. En effet, j’avais conscience que mon principal trait de caractère, la gentillesse fascinait. »