Après « Sous la terre, loin du ciel », et « Arrière toute », voici d’Adrien Cannaméla un ouvrage d’une toute autre inspiration. Il s’agit en effet de l’histoire authentique d’un tableau représentant une « Descente de croix » attribué à Rembrandt, signé et daté de 1632. Découverte inattendue, recherches multiples auprès des plus grands musées d’Europe, avec des correspondances suivies et assidues, des contacts précieux avec des personnages importants dans le monde de l’art,voilà le cheminement permanent de ce découvreur acharné, qui 40 ans durant, aura passé le plus clair de son temps, à essayer de déceler la vérité sur le tableau émouvant de ce Christ qu’on délivre délicatement de sa croix. Sans vouloir se présenter comme un exégète confirmé de Rembrandt, l’auteur va quand même essayer de pénétrer le voeu intime de l’artiste, dans son enthousiasme pour cette période biblique dominée par ce Christ souverain qu’il vénère et ne cesse d’encenser dans sa noblesse, son humilité, son auréole de gloire, sa toute puissante grandeur. Avec lui, modestement, l’artiste voudra décrypter le message universel qu’il nous laisse, même en descendant de sa croix, comme pour nous dire : « Je ne tombe que pour me relever ! » Et , en dehors de cette quête religieuse, nous entrons dans le domaine de l’art avec tous ses combats, ses espoirs, ses batailles perdues, ses experts confrontés au dilemme de l’authenticité, ses ténors incontournables, ses courtiers équivoques, ses directeurs de musées indétrônables, ses spécialistes auto-proclamés, ses fausses attributions, ses ventes spectaculaires (« Salvator Mundi »de Léonard de Vinci adjugé 450 Millions de dollars le 15 novembre 2017, record absolu). Nous assistons à cette lutte permanente de l’auteur durant des décennies, qui preuves à l’appui, doit se battre contre l’intelligentzia, les erreurs non reconnues, les fausses assertions, les papes de l’art pictural agrippés à leurs convictions, même en leur faisant toucher du doigt leurs errements, à certains commissaires-priseurs qui ne songent qu’à leur commission, à tout un peuple avide de lucre. Mais en revanche nous côtoierons aussi des spécialistes assermentés, des scientifiques, des analystes de valeur, des compagnons de route fidèles et désintéressés, animés par l’amour de l’art et de la peinture hollandaise du XVIIème siècle en particulier. En finale, bien sûr, reste Rembrandt, l’unique, le plus grand, l’inimitable peintre et graveur qui nous aura laissé tant de purs chefs-d’oeuvre, conçus parfois dans la souffrance, que nous ne nous lassons pas de découvrir sans cesse, avec admiration et humilité. Charles Beauvardon, Critique littéraire.
Un grand merci pour la réception de notre livre, tout est parfait pour nous. Merci pour votre aide tout au long de ce projet et votre professionnalisme.