Un homme attachant dans une période contrastée. Tel nous apparaît Alexandre Aguado, gentilhomme sévillan qui, d’abord opposé à l’envahisseur français, participe aux combats. Il se laisse cependant séduire par les idées des Lumières auxquelles certains militaires bonapartistes sont restés fidèles. Dans une Espagne encore figée dans le carcan des traditions, il exprime son désir de voir son pays évoluer. Accusé de traîtrise, il doit s’exiler avec son épouse, Carmen, et choisit la France. Mais les Bourbons ont réintégré le trône et il est tenu à l’écart des fonctions politiques. Il s’impose à Paris par une activité commerciale et financière et œuvre pour la famille qu’il a fondée. Il soutient son pays d’origine par des financements d’envergures et investit aussi en Ile-de-France, dans le Médoc et en Berry. Le couple se fait remarquer par un train de vie fastueux. Propriétaire de luxueuses demeures, ce mondain généreux collectionne des œuvres d’art et ses fils pratiqueront la photographie, alors à ses débuts. Lui-même, puis sa famille proche de la cour de Napoléon III, ont exercé un important mécénat.
Pour une première publication, j’ai cherché comme tout le monde sur le net. Foisons d’adresses et de commentaires. J’ai accroché avec COPY-MEDIA car l’entretien avec Tristan Pavon a produit un déclic intuitif. Le ré...