Vivre son enfance pendant la guerre, ne fut pas facile pour nous les enfants. Personnellement ma maison située entre l’école où les Alle-mands étaient et des champs où ceux-ci avaient installés des batte-ries de canons. Le décès de ma soeur à l’âge de17 ans fautes de médicaments. À partir de 1942 bombardements et mitraillages fréquents, nous obligèrent à aller coucher dans une grange pendant plusieurs mois. Mon père aiguilleur à la SNCF au viaduc de Thouars fut com-motionné et devint invalide à 43 ans. Les privations, le froid des hivers presque sans chauffage et la peur. La libération de Thouars le 6 septembre 1944.
Claude REDON né en 1937 réside actuellement à Amboise.
Sur cette pauvre terre
Je le constate en somme
S’il existe un cancer
Son nom, s’appelle < l’homme >
Claude REDON