La dyslexie est un des troubles les plus fréquents à l’école. Les élèves dyslexiques peinent à analyser les lettres, les sons sans vraiment les comprendre. Ce trouble de l’apprentissage peut être très handicapant et perdurer au-delà de l’enfance. Pourtant, il existe une stratégie simple et efficace pour que ces lecteurs puissent apprécier vos œuvres…
Voici une liste de conseils sur votre mise en page si vous souhaitez viser le lecteur dyslexique :
- La police du texte doit être la plus simple possible. Privilégiez les lettres « bâtons » comme le Verdana, l’Helvetica ou l’Arial.
- La taille doit être comprise entre 12 et 14 pt.
- Les textes arrangés spécial dyslexiques comportent des titres en minuscules sauf la première lettre.
- Pour mettre en relief, écrivez en gras plutôt que souligné ou italique.
- Les interlignes sont larges, entre 1 et 1,5.
- Le texte ne doit pas être justifié pour éviter qu’il ne forme un bloc illisible. Donc le justifier à gauche. Ce sera à faire dans des cas très ciblés, car pour un lecteur quelconque, le texte de roman doit être justifié…
- Un sens de lecture évident : pour les plaquettes, catalogues, book… un bloc-texte par page, et non une accumulation de paragraphes non alignés sur la même page.
Des polices spécialisées pour dyslexiques sont disponibles dans le commerce, à télécharger sur Internet et sur les téléphones portables.
En 2012, des chercheurs néerlandais ont évalué l’efficacité d’une police pour dyslexiques vendue dans le commerce. 70% des utilisateurs déclaraient faire moins d’erreurs en lisant. Ceci est très important pour la compréhension du texte et donc apprécier le contenu de vos œuvres !
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