Montier-en-der en Haute-Marne, en 1965, c’est ici et à cette date que je suis né. Pour être plus précis, le 12 septembre. Je me présente Antoine Maldémé, fils de Camille, chauffeur livreur et de Roberte, veilleuse de nuit. Je suis le dernier d’une famille de trois enfants. Mon histoire que j’ai mis entre ses pages, est un baluchon assez lourd, une très longue route qui n’est pas finie… Je vous laisse la découvrir.
En 1988, je tenais un journal intime que j’avais appelé « Pourquoi pas moi ». J’avais ce cahier sur ma table de chevet et au fur et à mesure des journées passées, j’écrivais mes exploits, mes ressentis, mes humeurs, mes progrès. Puis je l’ai laissé au fond d’un placard pendant plus de 25 ans ! C’est en 2014, à la suite d’un congé sabbatique d’un an, que j’ai décidé avec la complicité d’Agnès Despres de reprendre ce manuscrit et de le romancer. Nous avons travaillé dessus presque tous les jours, et ceci jusqu’à sa sortie en février 2015. Plus d’une année de travail. Ceci m’a replongé dans le passé, dans la douleur, dans des scènes dont j’avais même parfois oublié l’existence.
Celui-ci raconte le combat que j’ai mené pour me tenir à nouveau debout. Effectivement après cet accident je me suis retrouvé tétraplégique. C’est avec plein d’émotion que je me livre et que je raconte mon parcours. C’est un combat, une épreuve de la vie, un témoignage, mon témoignage ! Cette histoire entre une amie, mon meilleur ami, ma famille, un brancard, une maison de rééducation !
Cette histoire je la raconte, comme je l’ai vécu, avec mes mots, avec mon cœur. C’est un cauchemar, une souffrance que je délivre, à travers une blessure, que je fais vivre. C’est à l’âge de vingt-deux ans qu’a débuté cet incroyable parcours d’une tête sans corps. C’est au carrefour de mes prouesses que je soupire, je bois mes larmes, je bois mon mal. J’ai dévêtu mon cœur et mon corps. Je me suis cherché, je me suis trouvé.
Aussi nous avons fait ce livre, afin de redonner de l’espoir, du courage aux personnes qui mènent une lutte contre la maladie, la souffrance, le handicap. Nous aimerions aussi sensibiliser les gens, leur dire qu’à travers ce handicap, il y a une souffrance physique, mais également une souffrance morale et cette dernière est moins supportable. Cette souffrance morale est souvent liée aux regards des autres, des regards au quotidien qui se portent sur moi, qui me fixent, des personnes qui se retournent sans aucun complexe à mon passage. Malheureusement, ce genre de comportement vient me rappeler, qu’il y a une différence, ce qui déchaine en moi de la haine ou un mal-être indéfinissable. C’est une lutte en permanence pour s’intégrer à cette société. Le regard sur les handicapés est par certains aspects encore très arriéré dans notre pays. Dans ce livre, je raconte également des épisodes de désolation que j’ai vécus. Certains prêtent à rire, d’autres sont insupportables, voire dramatiques !
Dans une existence, les accidents de parcours sont des haltes à la croisée des chemins. Prendre un nouveau départ…À condition de ne pas faire naufrage. Faire taire ses peines: Pourquoi s’interdire de partager ?
C’est une plénitude, un pressentiment refoulé. Du temps passé avec des personnes que j’aime. Un hasard. Un geste incompris, un battement de cœur qui m’ont conduit au néant.
La vie est faite de leçons et chacun les utilise à sa façon, afin de pouvoir continuer au mieux son chemin. Pour moi ma plus belle leçon de vie a été l’exemple de mon kiné aveugle.
Avant de terminer ce chapitre, je tenais à remercier, Nicolas mon conseiller commercial de chez COPY-MEDIA qui a vraiment su m’accompagner pour réaliser cet ouvrage, le féliciter pour sa disponibilité et son professionnalisme. J’ai vraiment eu les réponses à toutes mes attentes. Et aussi un grand merci à toute l’équipe pour la réalisation de la couverture de mon livre et les objets publicitaires qui vont avec. Une entreprise que je peux me permettre de référencer. Merci à vous tous.
Mes liens.
Site internet www.lesouffledelespoir.fr
Facebook. Le souffle de l’espoir Maldeme Antoine