Si l’histoire du lieu peut remonter à la préhistoire, si l’Ancien Régime lui a donné ses lettres de noblesses, la véritable histoire du camp de Frileuse se construit au XXe siècle lorsque l’armée décide d’investir ces carrières à quelques dizaines de kilomètres de Paris. Blindés, élèves de Saint-Cyr, occupation allemande, refuge pour les SAS anglais, entraînement pour les premières troupes aéroportées, fleurons du renouveau militaire français, service militaire, gendarmerie, cinéma : le camp léger de Frileuse est l’héritier d’une histoire chargée dont les soixante-dix dernières années furent éprouvantes et particulièrement marquantes. Le camp de Frileuse est de ces endroits où la grandeur de l’Histoire de France se résume dans les destins individuels qui le marquèrent. La volonté d’un général de rénover nos installations militaires, la nécessité pour un chef de corps de trouver un lieu d’entraînement pour ses élèves, le patriotisme d’un couple de gardien, les légendes colportées par des générations d’appelés, la mythologie de régiments d’infanterie et plus récemment les défis sportifs. Au-delà d’un nom évocateur, le camp de Frileuse est une invitation au souvenir. Soixante-dix ans se sont écoulés depuis la création du camp léger, une vingtaine d’année depuis le départ des derniers appelés et du dernier régiment. Si le temps de l’Histoire n’est pas encore là, celui de la mémoire a bien commencé. C’est un travail qui incombe à tout un chacun. L’association Mémoires et Histoire de Beynes a eu la présence d’esprit de faire appel au soutien de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC VG). En effet, la transmission de la mémoire et particulièrement de la mémoire combattante est au centre de nos missions, le respect et le souvenir de celles et ceux qui se sont engagés pour la défense des libertés au centre de nos préoccupations. Je tiens avant tout à saluer l’important travail qu’ils ont réalisé, c’est un grand honneur pour moi d’être aujourd’hui associé à cette page de votre histoire. Au-delà de l’intérêt local d’une telle production, c’est la préservation de notre riche passé national qui est ici en action. Je souhaite que cette brochure connaisse le succès qu’elle mérite, j’exprime le désir ardent de voir de telles initiatives d’histoire local et d’histoire militaire se développer sur l’ensemble de notre pays. Jean-Baptiste Romain. Directeur du service départemental des Yvelines de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre.
Je viens pour la troisième fois de faire appel à vous et je suis entièrement satisfaite de votre qualité de service et de rapidité dans l’édition de mon livre. Merci à Aurélie et Julie pour leur professionnali...