Avant tout auteur, André Israël a lancé sa maison d’éditions à compte d’éditeur il y a moins d’un an et compte déjà 14 titres à son catalogue. Il met toute son ardeur au service de ses auteurs et ce mois-ci, il s’est prêté au jeu de nos questions-réponses.
-Pouvez-vous nous présenter votre maison d’éditions ?
Une Maison d’Éditions d’Auteur, vers les Auteurs.
Ecrire est une démarche personnelle passionnante, mais être publié est un véritable parcours du combattant. D’expérience, il est pratiquement impossible d’atteindre les éditeurs parisiens institutionnels qui n’investissent que dans les valeurs sûres qui feront de gros tirages, peu importe la qualité des œuvres. Pour les talents inconnus, des solutions existent, mais elles sont souvent incomplètes ou excessivement onéreuses. La jungle du monde de l’Edition étant un monde de requins, c’est systématiquement l’auteur qui paie, à fonds perdus !
L’autoédition à compte d’auteur d’un livre coûte entre 2 000 et 3 000 €, sans aucune garantie de vente ou de diffusion.
Les éditions dites « alternatives » peuvent créer le livre, mais vous laisseront vous débrouiller pour sa commercialisation.
Ayant douloureusement vécu les affres de ces solutions bancales, j’ai décidé de mettre mon réseau, mes compétences et ma fougue au service d’auteurs pour leur proposer un service complet, impliqué et surtout, au juste prix :
aucune comparaison avec une édition à compte d’auteur,
avec tous les services d’un éditeur institutionnel,
et l’implication de passionnés !
De la Conception à la Diffusion.
Parce que nous voulons porter l’œuvre de nos auteurs, nous proposons un service complet et structuré :
Mise en page professionnelle – création de couvertures graphiques originales – Dépôt légal – impression sur supports de qualité professionnelle.
Référencements de l’œuvre sur supports numériques, et auprès de diffuseurs spécialisés – Créations de supports marketing (modèle de documents et pages Internet) – Accompagnement et conseils à l’auteur dans sa démarche de commercialisation – Participation à des salons, séances de dédicace, manifestations culturelles – Contacts avec la presse pour créer des rédactionnels – suivi des ventes et versement de véritables droits d’auteurs !
Une Maison Particulière.
L’auteur d’une œuvre est son meilleur ambassadeur ! Mais très souvent, les auteurs ne sont pas des «commerçants».
C’est pourquoi nous nous impliquons pour les accompagner à bien porter leur message. Technique de vente, de contact, modèles de documents, argumentaires, synopsis, nous leur donnons les moyens de devenir un véritable acteur de leur succès !
Une Maison à taille Humaine.
Nous apportons une attention toute particulière au facteur humain et relationnel. Auteur et éditeur doivent être des partenaires. C’est la raison pour laquelle nous n’avons pas l’ambition de devenir une « grosse » maison d’édition. Nous préférons que les auteurs soient importants dans une petite maison, qu’un quidam noyé dans la masse !
-Comment/pourquoi êtes-vous devenu éditeur ?
L’histoire se répète, d’autres éditeurs avant moi sont passés sur le même chemin. Certes, il existe de nombreux éditeurs en France tous certainement très bons, encore que…il arrive, au bout du quatrième titre à publier comme auteur, que l’on sache ce que l’on recherche, ce que doit proposer un éditeur pour son propre texte. J’ai effectivement contacté quelques éditeurs, qui tous m’ont proposé du « contrat à compte d’auteur ». Je n’ai pas la prétention d’avoir été, d’être un bon auteur, mais existe-t-il un mauvais auteur ? La réponse à mes attentes n’arrivait pas.
Dans un même temps, un éditeur Perpignanais me proposait de m’associer à lui et mes attributions auraient été la communication. Je suis très reconnaissant envers cet homme, Gérard de Saint Amand, c’est lui qui m’a ouvert les yeux. Dans mon passé professionnel, il y a déjà une vingtaine d’années, je dirigeais en Allemagne une entreprise de P.A.O.(publication assistée par ordinateur). Cet acquis ajouté à la communication pour laquelle j’ai une vision à long terme, n’était-ce pas tout simplement les débuts du métier d’éditeur ?
Chemin faisant, le besoin de publier mon texte se faisant « pressant », je décidais le 16 décembre 2015 de créer ma propre maison d’édition, avançant à l’aveugle dans un domaine que je ne maîtrisais que partiellement et surtout par bribes. Maintenant, avec une quinzaine de titres et surtout d’auteurs sur un catalogue qui grandit chaque mois, je commence à saisir les quelques notions essentielles de ce métier…
-Pourquoi avoir choisi de travailler avec Copy-Média ?
La réputation d’une société ne se fait pas à grand coups de communication. Pour les Editions Encre Rouge, j’emploie la même méthode. C’est dans la qualité des services et du travail que l’on fait sa meilleure publicité. Au premier contact, c’est à Julia que je m’adressais. Je ne savais pas encore combien elle allait devenir la clé de voûte des livres que j’avais l’intention de publier. Les Editions Encre Rouge ont publié quatorze titres et s’apprêtent à en sortir encore cinq ou six cette année, et Julia est toujours notre partenaire particulier. Toujours à l’écoute, c’est dans la confiance que nous travaillons avec Copy-Média et lorsque je pense « Copy-Média », désolé pour les dirigeants, mais c’est à Julia que je pense. Quand la passion exige la qualité, quand les exigences sont incontournables, quand le public attend un livre d’exception, on ne peut s’adresser qu’à des passionnés comme elle, comme moi, comme nous. Copy-Média en la personne de Julia représente cette perfection et je les en remercie tous, commerciaux, assistant(e)s, techniciens de haut-vol, ne changez surtout pas.
-Quels sont les derniers titres publiés ?
Les derniers titres publiés ne sont pas ceux que vous verrez sur ce document. En effet, la qualité de nos publications n’est pas obstacle à notre rapidité, conjointement avec notre précieux imprimeur. Pour l’heure, trois titres sont en impression et trois autres en gestation.
Donc, il me faut citer « Soyez impudique » de Nubito, « Espion, es-tu là ? » de Didier STEIN et « Le Boléro » de Alain SZWIRANSKI et suivront entre autre « Les portes d’Agartha » de Olivier DUKERS, « Yukio » de Irène Moreau d’ESCRIERES et probablement « L’assassin de mon cœur » de Reynald LE NORMAND.
Mais le dernier titre publié n’est-il pas celui qui ne l’est pas encore, celui que l’on rêve tenir entre ses mains, celui qui fera l’unanimité entre les professionnels du livre et surtout les lecteurs ?
Vous trouverez au fil du temps, tous nos ouvrages sur notre site internet, régulièrement remis à jour, www.encrerouge.fr et je profite de cet instant privilégié pour inviter les futurs auteurs de notre maison d’édition à nous envoyer leur tapuscrit, réponse leur sera toujours donnée en toute sincérité, ce qui fait notre différence.