Mes deux grands-pères ont fait la guerre, celle de 14-18. L’un n’a laissé aucun écrit ; seules restent quelques anecdotes qu’il nous racontait lorsque nous étions enfants et dont nous étions très friands. L’autre grand-père, paternel, a écrit un carnet quotidien depuis son embarquement à Alger jusqu’à son hospitalisation à Cherbourg après sa blessure. Engagé volontaire à 31 ans, avec le grade de sous-lieutenant, il raconte six mois de guerre de manière détaillée, au jour le jour. Les tranchées dans lesquelles ils vivaient jours et nuits face aux « boches », les jours de repos à l’arrière, les amitiés fortes, les morts et les blessures des camarades de combat, les bombardements intenses qui rendent fous, les chutes aveugles de « marmites « et de shrapnels, mais aussi l’organisation de la vie quotidienne, les repas, les lits de fortune, les corvées, les joies, les peines, l’attente du courrier de la famille et des amis, le patriotisme et les actes d’héroïsme des zouaves. Il a eu la Croix de Guerre pour faits de bravoure. De nombreuses photos illustrent cette chronique vivante et bien écrite qui fourmille d’anecdotes drôles, cocasses et tristes qui nous ramènent un siècle en arrière. Ce récit que j’ai transcrit à partir de son journal, est dédié à mes sœurs , frère, cousine, cousins, enfants et petits-enfants afin qu’ils se souviennent de « Grand-père Hude ».
La solution ? Au bout de quelques échanges téléphoniques, je n’en doutais plus : expérience, professionnalisme, disponibilité, rapidité, tout était au rendez-vous ! Nicolas LABORIE a été de bon conseil pour la quali...