ah ! si j’étais un homme
DAVID Estelle - 2011-09-10
Des creux de 43 mètres ? Évidemment, c’était un euphémisme. Une feinte de météorologie pour éviter de rebuter certains marins frileux. La proue du bateau grimpait, grimpait, pour débouler ensuite entre deux vagues, cent mètres plus bas. Personne n aurait eu idée de s accrocher au bastingage. Le parapluie : seule option pour faire bon voyage.
Témoignage de l'auteur
« Ah ! si j’étais un Homme… et autres fables de Polynésie » Un bouquin en latin !? Moi, je demande un devis. Comme ça. Simple curiosité. Le lendemain, Copy-Média, eux, m’expédient un livre-échantillon en latin… que je feuillette. Et je comprends que si je réponds « Allez, chiche, oui je le veux », mon livre pourrait ressembler à ça, mais en français.
Et « ça », c’est quoi ? C’est le choix d’un éventail de papiers qu’on est à même de toucher. C’est le doigt qu’on mouille pour vérifier la tenue de l’encre qui, elle, tient tellement à sa feuille qu’on n’arrive pas à la faire baver. C’est la torture qu’on inflige à la reliure qui finit par demander « pourquoi tant de haine ? », pas perturbée pour un sou. C’est la couverture qu’on essaie d’égratigner et qu’on manipule tout en se goinfrant de jambon cru sans que celle-ci n’en souffre.
Hé ! que je me suis dit. Et si mon livre ressemblait à ça ? Les cartons sont arrivés chez moi. Dedans, 500 livres qui ressemblaient à ça… mais en français. Vous ne me croyez pas ? Permettez-moi de vous le prouver : www.EditionsDuChar.com