Joseph Coïc nous fait découvrir toute la riche histoire de la conserverie du Littoral Bigouden Sud, et principalement au Guilvinec depuis le milieu du XIXème siècle jusqu’à nos jours. Il a également étendu ses recherches à l’Ile-Tudy, Loctudy, Lesconil, Léchiagat mais aussi à Quiberon et au Croisic où de nombreuses bigoudènes ont travaillé dans ces usines.
Cet ouvrage est issu d’un travail collectif. Il est richement illustré par des photos remises gracieusement par des ouvriers et ouvrières d’usine (la Coop, Furic, Chacun, Delory, Lecointre etc.), des directeurs ou proches tels que : Jean-François et Sten Furic ; Marie-Adèle Le Bars (Conserveries de France) ; François Chancerelle (usines Chancerelle) ; Jean Maillot (usine Delory) ; Guy Chemin (fils de Raymond Chemin, patron de l’usine), Pierre Quillivic (archives de son père, Louis Quillivic, directeur de l’usine Chacun), les familles des gérants : Hubert (usine Aubin-Salles) et Gallard (usine Coop) ; Jean-Philippe Chapalain (usine Alexis Le Gall), Marie-Thérèse Fuchs-L’Hénoret (atelier de conserverie de Vincent L’Hénoret), Jean Girard (usine Billet de Lesconil) ) ainsi que Jean-Pierre Le Pape au Croisic. L’auteur s’est également attaché dans ce travail de mémoire à mettre un nom sur les visages des ouvrières pour qu’elles ne tombent pas dans « l’océan » de l’oubli.
De larges extraits du mémoire de maîtrise d’histoire contemporaine réalisé par Antoine Boiteux en 1999 à l’U.C.O. d’Angers, relatent la naissance d’une classe ouvrière sur la période 1850-1927 et les grèves du début du XXème siècle. Gildas Le Corre, descendant de l’un des premiers mareyeurs au Guilvinec (Mathias Le Corre), nous raconte aussi les liens existants entre la famille des conserveurs Fröchen (Norvège) et la famille Le Corre de Men-Meur.
Auteur de plusieurs romans, c’est la première fois que je me tourne vers copy média et j’avoue que je ne le regrette pas. Une équipe compétente à tous les niveaux, une écoute particulière. J’ai été...