Sacrifice, c’est le mot employé le plus souvent à mon égard : une victime je suis. Et puis culpabilité aussi, coupable de quoi au juste ? Ah oui ! Je dois me sentir coupable parce que j’ai mis au monde un enfant handicapé. « Bonjour mon bébé chéri ! Tu es un délit, tu es mon drame, à cause de toi je suis une victime coupable. A cause de toi je vais me sacrifier et je vais souffrir. Toi aussi d’ailleurs tu vas souffrir, mais tu ne t’en rendras pas compte puisque tu es handicapé. Vilain génome, vilaine maman, vilain bébé. » Courageuse, ah oui je suis courageuse aussi, ouf ! Ça me sauve ! Mais le plus courageux c’est lui, lui mon bébé pas pareil, Benjamin, qui est devenu un jeune homme extra-ordinaire. Avec son génome pas pareil. Et sa maman pas pareille. Je remercie notre génome, je te remercie Ben d’être comme tu es, je remercie la vie d’être la maman d’un pas pareil. Ceci est notre histoire… S’agissant du handicap, la forme que prennent la médecine et la psychologie actuellement est d’une violence inouïe. Étymologiquement, inouïe signifie: jamais entendue. Je l’entends depuis 23 ans, je peux en parler. Maintenant ça suffit, il va falloir qu’on entende ceux qui sont de l’autre côté, ceux qui crient en silence…
J’ai réalisé mon rêve en publiant mes souvenirs de famille dans un livre de 270 pages en 2 versions Françaises et Italienne.
J’ai choisi Copy-Media car c’était le seul me permettant à petit prix de tirer 2 exe...