Qui dit Atlas dit géographie. Un atlas est un inventaire de lieux physiques portés sur une carte. Mais l’approche des atlas peut se faire sous deux aspects, du point de vue de l’historien et de celui de l’archéologue. On peut étudier les cartes anciennes qui sont nombreuses depuis le xvie siècle. On peut aussi aller sur le terrain pour réaliser de nouvelles cartes d’érudition. Quelquefois, il est utile de combiner les deux. En tous les cas, il faut définir ce que l’on cherche. Pour l’archéologue et l’historien de l’architecture, il faut d’abord préciser quels lieux on veut cataloguer et en saisir la matérialité. Un atlas n’est pas un dictionnaire historique et encore moins une encyclopédie. Si on met trop de renseignements sur une carte, elle devient illisible, si on n’en met pas assez, elle devient inutile. Il faut réfléchir au contenu de la notice qui accompagne chaque lieu sur la carte : les orthographes du nom, la manière de localiser et à partir de quoi, la limite de la description physique, la limite du contenu historique.