Tout d’abord une précision, ces chiffres ne tiennent pas compte de l’autoédition, pour l’instant aucun organisme ne comptabilise l’édition indépendante des particuliers dans les statistiques générales.
72 139 titres édités pour 2012 (+2,9%), avec 644 610 références disponibles pour un tirage moyen de 7 630 exemplaires (-3,9%) ; tirage moyen en baisse constante d’ailleurs.
2,554 milliards d’euros de ventes (-4,5%) avec un prix moyen du livre à 11,61 euros.
2277 librairies générant 14 000 emplois dont 37% réalisent de la vente en ligne.
Et le livre numérique (téléchargeable, pas le livre imprimé par procédé numérique, je précise toujours car la confusion la-dessus reste grande).
A fin 2013 en ajoutant les projections aux tablettes (ipad…) et liseuse (kindle) déjà vendus en France nous arrivons à 4,4 millions d’unités en possession de lecteurs potentiels. Et combien de livres téléchargés ? 21 millions d’euros à peine soit 0,6% du marché et je ne parle pas de l’autoédition qui n’est même pas prise en compte dans ces chiffres. Les projections tablent sur 2 millions d’ebook téléchargés en 2015 avec 75 millions d’euros de chiffre d’affaires. 47% possesseurs de tablettes disent lire des livres numériques, au vue de ces chiffres ils ne doivent donc pas les payer et les télécharger illégalement. Où alors je ne comprends bien comment nous arrivons à ces chiffres !
Merci au journal des arts graphiques Caractère (numéro 700 de septembre 2013) pour le tableau ci-dessous.