Quoi de plus sensuel, de plus festif que de siroter un chocolat mousseux ou de déguster une bouchée pralinée? Qui soupçonnerait alors que le « nectar des dieux » pourrait sceller un pacte avec la mort? Pourtant, dès que le « breuvage indien » fut découvert, on recensa des meurtres (ou tentatives) par « chocolat empoisonné ». Cette étude évoque quelques cas notoires : de l’évêque mexicain Don Bernard de Salazar (1630), en passant par le pape Clément XIV (1774) et plus récemment, à un élu autrichien (2008). D’autres part, les « crimes par chocolat » inspirèrent aussi écrivains et cinéastes (Sade, Agatha Christie, Chabrol …) qui les mirent en scène dans leurs oeuvres. Si le chocolat, allié au poison, tue directement, il peut aussi détruire indirectement, insidieusement, faire mourir à petit feu les enfants dans les champs de cacaoyers ou éliminer ceux qui s’intéressent de trop près à la « filière cacao ». Enfin, étant le héros d’un livre intitulé « Chocolat », il conduisit son auteur, Alexandre Tarassov Rodionov, au peloton d’exécution.
J’ai fait appel aux services de COPY-MEDIA en automne 2015 pour éditer 500 exemplaires de « La Maison Bleue », ouvrage initiatique d’une petite maison d’édition suisse, ISY Editions, spécialisée en...