Capter la lumière comme une matière fluide et vivante ; la replacer dans des lieux et dans des moments où elle semble irradier magiquement, sans qu’on ne sache plus quelle est sa source ; la rendre comme liquide, presque liquoreuse ; lui donner une vie animale, qui croît et se diffuse ; plonger dans son big bang initial, déchirant le chaos et les ombres : telle semble l’intention de François Weber. Voilà pourquoi il privilégie des sujets qui renvoient à des espaces flous et instables, qui sont comme des entrebâillements entre inconnu et révélation : le flux des marées, les aurores boréales, les fonds sous-marins, la vague ou l’écume, l’espace intergalactique, les sous-bois, toute inertie qui s’anime.
Comme pour le premier envoi de mon roman, j’ai reçu la deuxième réédition avec une efficacité exemplaire. J’avais demandé un léger éclaircissement dans la pigmentation de la couverture. Nicolas Laborie, mon interlocuteur, s’es...