L’Ostréopithèque de Bernard Cazaubon est avant tout l’histoire d’un homme, Bernajuzan, accusé du meurtre de sa femme. Comment peut-il se défendre quand tout l’accuse? Ses crises de jalousie, sa colère qu’il n’arrive pas à contrôler, ajoutez à cela l’infidélité de sa femme et des témoins qui jurent l’avoir vu avec elle le soir du meurtre à l’endroit même où le corps a été retrouvé et vous comprendrez que l’affaire est complexe. Heureusement, Bernajuzan n’est pas seul. Son avocat, Cazanova, est un ténor du barreau qui fascine absolument tout le monde.
Le récit se déroule dans deux lieux décrits avec précision : le Cap-Ferret et la Cour bordelaise. En effet, l’auteur connaît bien ces lieux puisqu’il a été avocat et est à présent ostréiculteur. Le récit est fluide et aucun détail n’est occulté pour un rendu réaliste. Le suspense est maintenu de la première à la dernière page du roman.
Bernard Cazaubon signe ici une œuvre exemplaire qui nous fait découvrir le fonctionnement de la justice et les confrontations entre l’avocat de la défense et celui de l’accusation. Espérons que ce premier roman ne soit pas le dernier car un public de plus en plus important s’intéresse à cet auteur, à juste titre.On ressort de la lecture de L’Ostréopithèque totalement conquis. Sublime!
Signalons également que ce livre est édité par les éditions Vents Salés qui possèdent dans leur catalogue de très bons livres. Je vous invite donc à découvrir leurs autres ouvrages.