Faire appel à un écrivain célèbre pour promouvoir le livre d’un auteur inconnu devient une pratique de plus en plus courante.
Cette pratique se nomme le blurb (notice publicitaire) : une petite phrase signée d’un écrivain célèbre, affichée sur le bandeau rouge entourant la couverture d’un nouveau livre.
James Ellroy a ainsi écrit « Le roi du tartan noir » à propos de l’Ecossais Ian Rankin; Et Michael Connelly « A couper le souffle ! » sur un jeune auteur de polars. On se souvient aussi de Bret Easton Ellis qui vantait les mérites du roman
« Love creeps » d’Amanda Filipacchi («
comédie érotico-surréaliste traitant avec brio, humour et philosphie des névroses amoureuses« ).
Même si pèse le soupçon de copinage, le blurb, est plus efficace qu’un simple slogan publicitaire…
Si le blurb peut parfois être sincère, il n’échappe pas à la règle du renvoi d’ascenseur ou de l’échange de bons procédés.
Que faire si vous n’avez pas d’écrivain(s) célèbre(s) dans votre réseau ?
Vous pouvez vous entre-aidez entre auto-édités… Vous pouvez échanger des recommandations en signant respectivement pas votre nom d’auteur et le nom d’un de vos romans ( Michel Dupuis, auteur de xxx)… Cela n’aura pas l’impact d’un écrivain célèbre, mais l’auto-édité que vous aidez pourra augmenter sa ‘crédibilité’.
Vous pouvez aussi en profiter pour marquer les esprits grâce à une recommandation décalée : par exemple une phrase de votre mère, de votre professeur de français, de votre libraire préféré etc. L’important est de marque les esprits, d’être créatif pour faire parler de votre roman.
Comments are closed.