Bonjour, je m’appelle Alain Minet, je suis artiste-peintre et auteur-éditeur. Je demeure dans le Nord, dans la banlieue Lilloise.
Veil artiste, mais jeune auteur.
Mais avant toute chose, je tiens à remercier le personnel de Copy-Média, et en particulier monsieur Picard et sa graphiste pour leur présence et leur professionnalisme. Si Copy-Média est mon troisième imprimeur, c’est le seul qui a su aborder des sujets sur lesquels j’étais ignorant et me conseiller. Et le seul qui m’a contacté pour signaler quelques menus problèmes de graphisme. Et leur tarifs sont très abordables.
Ce sont les raisons pour lesquelles, sachant que je serais toujours bien conseillé, je me suis engagé à traiter dorénavant mes textes par leur intermédiaire.
QUI SUIS-JE ?
Vieil artiste :
Je suis né à Lille, en 46, dans un quartier populaire. J’ai vécu mon enfance et mon adolescence à Lille.
Je vis et travaille actuellement dans ma maison atelier de Sainghin en Weppes dans la Banlieue Lilloise.
Élève de Calogero Etnaref, j’ai exposé plusieurs années en sa galerie de Saint Amand-les-Eaux.
Dès mon plus jeune âge, ma passion va vers le dessin et les couleurs. Adolescent, j’oriente ma carrière professionnelle vers le dessin industriel (« artiste-peintre n’est pas un métier » me dira t-on).
Ayant commencé mes premiers essais de peinture, j’attendrai plusieurs années pour une première exposition. Je la ferai avec d’autres artistes à Corbehem.
Je rencontre plus tard Calogero Etnarref, artiste aux facettes multiples, qui me conseillera, m’orientera, et m’inculquera une vision philosophique sur la perception des formes et des couleurs. Les moindres conseils de cet artiste seront exploités au maximum de leurs possibilités.
Vers la fin de l’année 91, je me tourne vers une recherche plus en rapport avec ma personnalité profonde, que j’ai du mal à extérioriser malgré « une grande richesse de pensées, de sentiments et une vive sensibilité ». La peinture permet de m’exprimer.
Jeune auteur
L’écriture existe depuis le temps où j’étais en pension, en Belgique. C’est en 1960 que je griffonne sur des petits bouts de papiers une histoire dont le héros s’appelle Jacques Sorel. La lecture des chevaliers de la table ronde, que j’ai usé à force de le lire et relire, des Bob Morane que je dévore à l’époque et que l’on se prête entre copains, ainsi que celle du Petit Prince de Saint Exupéry, n’y est pas étranger. De cette époque, plus rien ne subsiste que des souvenirs. Mais ce que j’ignorais c’est que cela était resté dans un coin de ma tête avec son petit côté merveilleux et aventureux.
Puis, je me suis lancé dans l’écriture, en 2001, à la suite d’un bête accident qui m’a immobilisé près de trois mois. Les premières phrases du roman Le souffle de l’ange ont pris corps. La disparition de ma mère quelques mois plus tard m’a orienté vers la généalogie, afin de retrouver mes racines. Je n’ai repris l’écriture de mon premier roman qu’à la fin de l’année 2019. Dans ce premier roman, Mathis a fait son apparition. Au fur et à mesure de l’écriture, je me suis aperçu que ce Mathis, je l’avais toujours connu. Je l’ai découvert tapi dans mes toiles, près de moi, avec moi. Ce petit quelque chose d’extraordinaire, et pourtant simple comme de l’eau qui coule, que l’on ne peut attraper, et qui s’enfuit entre nos doigts.
Nous avons tous un petit Mathis caché, que nos occupations quotidiennes relèguent dans un coin, au fin fond de notre mémoire. C’est en 2021 que le premier récit de Mathis voit le jour avec « Premier voyage». Il aura fallu vingt années pour que je commence à écrire ce que mon esprit conservait au fond de moi : un mélange de réalité, d’imaginaire, de merveilleux, de vécu, d’espérance, d’amour, de crainte, d’angoisse aussi parfois.
Pour que ce petit bonhomme existe, j’ai construit une histoire qui m’a pris du temps, aidé par une amie, Cendrine (qui m’a baptisé et me nomme Peter Pan ou l’enfant terrible).
Cette histoire, je continue de l’échafauder au fil des personnages de mes romans qui s’étoffent. Certains d’entre eux s’échappent du rôle que je leur avais fixé pour vivre leur vie et devenir ainsi des personnages récurrents de la saga, comme Sonia, initialement prévue comme personnage secondaire.
Par ce premier récit de Mathis, je vous livre une infime partie de ce que je suis : un être humain tout simplement, qui espère avoir trouvé l’une des réponses aux questions fondamentales de sa présence dans l’univers : évoluer.